Retour sur le passé
15 02 2010
Les faits.
Le 1er février, les salarié(e)s de Téléperformance Ile de France concernés par le PSE avaient décidé, en se rendant au siège, de rencontrer la direction de TP qui depuis le début refuse de s’exprimer devant les salarié(e)s.
Comme d’habitude aucun dialogue n’a été possible car la direction n’a pas daigné les rencontrer malgré leurs demandes, ce qui a provoqué la colère des salariés.
Mais jeudi 11 février, cette même direction convoque trois salariés de Téléperformance pour un entretien préalable à licenciement. Elle a ainsi décidé de faire payer, à ces trois délégués engagés aux côtés des salariés, sa politique méprisante envers l’ensemble du personnel, qui passe par des pressions et sanctions sur tous les centres au quotidien.
Politique qu’elle a instaurée depuis le début du PSE en voulant jeter à la rue plus de 500 salariés alors que le groupe international Téléperformance va afficher encore en 2009 des résultats en hausse, pour le seul intérêt des actionnaires !
Et par cette menace de licenciements, elle espère intimider tous les salariés et casser leur lutte. Mais après 8 mois de mobilisation contre le plan de la direction, nous ne sommes pas près d’abdiquer et nous sommes et nous resterons solidaires jusqu’au bout.
Solidaires!
Manifester notre solidarité avec les salariés menacés de sanctions, c’est défendre nos droits et nos libertés à tous ! Plusieurs salariés font aujourd’hui l’objet de procédures de sanctions et de poursuites pénales pour l’action qu’ils ont menée au siège de Teleperformance avec leurs collègues pour défendre l’emploi et s’opposer aux restructurations et fermetures de sites.
Cette criminalisation de l’action syndicale est insupportable, tout comme les pressions et sanctions que nous vivons au quotidien à Teleperformance.
C’est d’autant plus insupportable que le personnel de Centre Est est en conflit depuis plus de 8 mois face à une direction qui, arc-boutée sur des objectifs financiers à court terme, a limité les négociations à des mesures d’accompagnement largement insuffisantes et refuse d’étudier tout projet alternatif aux fermetures de sites et suppressions d’emploi.
C’est la même attitude qui conduit l’ensemble des négociations actuellement en cours et vise à abaisser les droits et garanties acquis par les luttes passées du personnel.
A l’heure où les négociations sur la NAO sont au point mort, nous disons :
· Oui au dialogue social, non à la répression!
· Arrêt des procédures de sanctions et poursuites
· Exigeons la réponse aux revendications
JOURNEE D’ACTION LE MARDI 16 FEVRIER 2010
RENDEZ VOUS A TELEPERFORMANCE A LABEGE
(CHEMIN DE LA DECOUVERTE) A PARTIR DE 12H.
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