Retrouvez l’actualité de l’UES Teleperformance France sur le site de SUD Teleperformance 24/24

5092009

 

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Mobilisation nationale des salariés de Teleperformance le 8 septembre 2009 !

5092009

CONTRE LES LICENCIEMENTS, POUR NOS ACQUIS SOCIAUX PLACE À LA JUSTICE, ET À LA MOBILISATION DES SALARIES !

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Dans une note d’information datée du 21 août dernier, le DRH de Teleperformance France, Mr Philippe Le Mauff, affirme que « Le processus de consultation CCE/CE sur le volet économique du projet est maintenant terminé, et l’entreprise va mettre en œuvre ce projet à compter du mois de septembre. »

Il s’agit tout simplement d’un discours mensonger : le CE de TP – Centre Est n’a pas émis d’avis, ni sur le projet économique (le 20 août), ni sur les mesures sociales (le 28 août) ! Tous les élus ont refusé de voter.

Il faut savoir que l’avis des CE et CCE n’est que « consultatif » : même si tous les élus votent « contre » un tel projet, cela n’empêche aucunement l’application du plan. Au contraire, dès que l’avis est donné – et quelle que soit sa teneur (« pour », « contre », « abstention ») – le projet peut démarrer. Les justifications économiques du démantèlement de nos activités sont largement insuffisantes.

C’est au mépris du Droit que la Direction essaye de passer en force, pour imposer la fermeture de 3 sites de production en Ile de France, des mobilités forcées pour près de 400 salariés et 157 suppressions de postes.

Au mépris des engagements pris par l’unanimité des syndicats représentatifs et des membres du CCE dès l’annonce du plan social, 2 syndicats (CFDT et CFE-CGC) ont décidé de se désolidariser de l’Intersyndicale et de donner un avis lors des séances du CCE du 18 et du 26 août, alors que la Direction avait caché aux représentants du personnel l’existence du constat de carence dressé par la Direction du Travail.

Pour se justifier, la CFE-CGC et la CFDT affirment même dans leurs deux derniers tracts « Ne pas s’exprimer, c’est laisser la Direction mener à bien ce qu’elle a entrepris » : une contre-vérité absolue : dans le droit du travail c’est exactement le contraire : donner un avis, c’est donner le « GO » aux dirigeants.

Qui pourrait croire que Teleperformance n’a d’autre choix que de démanteler ses activités en France pour sauvegarder sa compétitivité ?

Qui pourrait croire que les indemnités de départ définies par la Direction sont à la hauteur de la puissance financière du N°1 des centres d’Appels ?

Qui pourrait croire qu’obtenir 2000 euros pour monter une entreprise, c’est une avancée sociale ?

Qui pourrait croire que 2000 euros maximum pour financer une formation, c’est une avancée sociale ?

La justice est saisie pour annuler ce plan social

Face à cette provocation de la Direction, le Comité d’Etablissement de TP-CE attaque aujourd’hui l’entreprise en justice, pour obtenir le retrait du projet présenté. Cette action judiciaire est soutenue par les organisations syndicales CFTC, CGT, FO et SUD, représentant 75 % des salariés de l’UES suite aux élections nationales du 12 mai dernier. Nous avons choisis de rester unis. La Direction doit revoir sa copie !

En premier lieu, le 8 septembre 2009, se tient à 9h30 une audience en référé au Tribunal de Grande Instance de Paris. Un référé qui pourrait interdire à la Direction d’envoyer ses courriers de licenciements et de mobilité, et donc de mettre en œuvre le projet. Une seconde audience aura lieu « sur le fond » à partir du mois d’octobre : elle nous permettrait alors d’obtenir l’annulation du PSE.

Ce premier plan social est un coup d’essai pour Teleperformance !

Après Teleperformance Centre-Est, c’est l’ensemble des sociétés régionales qui risquent d’être attaquées.

Les demandes principales de l’avocate du CE de Teleperformance Centre-Est et des avocats de nos organisations syndicales sont :

- constater la nullité du plan de sauvegarde de l’emploi présenté par les Sociétés TELEPERFORMANCE FRANCE et TELEPERFORMANCE CENTRE EST

- enjoindre aux Sociétés TELEPERFORMANCE FRANCE et TELEPERFORMANCE CENTRE EST de procéder à une nouvelle consultation.

- faire interdiction aux Sociétés TELEPERFORMANCE FRANCE et TELEPERFORMANCE CENTRE EST de mettre en œuvre le projet de redéploiement jusqu’au terme de la nouvelle consultation et ce, sous astreinte de 60 000 euros par salarié et par infraction constatée ».

La fusion selon Teleperformance :

une machine de guerre contre tous les salariés

Le projet de restructuration à Centre Est est une conséquence directe de la fusion des sociétés du groupe en France finalisée le 1er Avril dernier. Autre conséquence pour les 8000 salariés de l’entreprise : la remise en cause de tous les acquis sociaux, tous les anciens accords d’entreprises prenant fin le 31 mars prochain (le 30 juin pour les salariés ex-TPH ST).

Les 4 et 5 juin dernier, la Direction a réuni les organisations syndicales pour la lecture de la synthèse de leurs propositions sur le temps de travail, la rémunération, la classification et fonctions associées. Un mois après : la Direction nous lit ses « propositions d’accord » dans lesquelles les délégations syndicales découvrent qu’aucune de leur revendication n’a été retenue.

Apparemment, quand on est leader dans son secteur, on peut se donner le droit de mépriser tous les salariés… en espérant surtout qu’ils ne s’attardent pas trop longtemps dans l’entreprise.

Après une interruption tout l’été (la Direction, trop occupée à faire le ménage dans ses effectifs, n’avait pas le temps de parler de notre avenir !) les négociations ne reprendraient pas avant le 7 septembre… soit 3 mois de retard sur le calendrier initial !

Mutuelle – Prévoyance, Conditions de Travail, Handicap … tous ces thèmes risquent de passer purement et simplement à la trappe, car l’accord organisant les négociations prend fin au 31 décembre.

Depuis le début, la direction refuse de mener de vraies négociations pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le projet lui-même, mais par volonté de le ralentir.

Il ne reste que 7 mois pour traiter 7 thèmes, il faut absolument que ces négociations reprennent, et que la direction abandonne ses attitudes déloyales.

Pour nos acquis ! Pour nos emplois !

Nous appelons une mobilisation nationale des salariés de Teleperformance le mardi 8 septembre 2009 sur chacun des sites.

Nous proposons aux salariés d’Ile de France un rassemblement devant le Palais de Justice de Paris.

Les Assemblées Générales des sites de Pantin, Montigny-le-Bretonneux, Guyancourt et Paris, devront se déterminer – avant la fin de la semaine – sur l’opportunité de cette manifestation.




Suppression d’emplois à Téléperformance : Communiqué de presse de la Fédération SUD PTT

26062009

 

 

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Communiqué de presse de la Fédération SUD PTT
à propos du plan de suppression d’emplois à Téléperformance
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Le Leader Mondial des centres d’appels qui est coté en bourse vient d’annoncer un plan de restructuration qui laissera sur le carreau plusieurs centaines de salariés. Cette annonce arrive juste après la restructuration juridique du groupe qui devait « bien entendu » n’avoir aucune conséquence sur l’emploi.

Lors de la première réunion du Comité Centrale d’UES du 25 Juin, les salarié-es des sites concernés ont cessé le travail pour manifester leur refus de perdre leur emploi. Par exemple, c’est plus de 90% des salariés, tous statuts concernés, du site Pantin qui se sont mis en grève pour protester et refuser la fermeture programmée du site.

Au total c’est 157 postes d’agents de maîtrise et cadres que Téléperformance désire supprimer. A cela s’ajoute la fermeture de 3 centres en Ile de France. La direction propose de « relocaliser » 318 salarié-es conseiller-es d’Ile de France sur Orléans (45) et Villeneuve d’Ascq (59). La direction, bien entendu, ne parle pas de « suppressions », puisque les salariés sont invités à rejoindre leur nouveau poste de travail à quelques centaines de kilomètre de là…

Le donneur d’ordre des activités délocalisés n’est autre que le Groupe « Orange » qui, d’après la direction du groupe Teleperformance, porte l’entière responsabilité de ce choix de ce choix en exigeant des coûts toujours plus bas…

La Fédération Sud PTT exige l’arrêt de tous les licenciements ainsi que l’arrêt des délocalisations. La mobilisation d’aujourd’hui n’est qu’un début, d’autres actions auront lieu dans les jours et les semaines qui suivent pour faire céder Teleperformance.

Frédéric Madelin
madelin-fr@sudptt.org
Tél: 06.28.07.16.53

 

 




Communiqué de presse Teleperformance France

16062009

www.teleperformance.fr

Teleperformance France accélère son redéploiement vers ses centres de service client en régions

 

Paris, le 16 juin 2009 – Dans un contexte de profonde reconfiguration de l’économie, Teleperformance France accélère son redéploiement vers ses centres de service client en régions en proposant un plan de mobilité à 318 collaborateurs franciliens, associé à un programme de reclassement de 157 postes.

 

Depuis 5 ans, Teleperformance en France a vu ses effectifs passer de 4.000 à 8.000 salariés. Cette hausse des effectifs a été extrêmement forte en régions, avec plus de 5.300 collaborateurs supplémentaires, alors qu’en région parisienne les effectifs sont passés durant la même période de 2.300 à 900.

 

Dans un contexte économique fortement dégradé, Teleperformance France poursuit l’adaptation de ses structures afin de mieux servir les exigences des consommateurs, répondre aux attentes de ses propres clients, participer à l’amélioration du cadre de travail et de la qualité de vie de ses salariés, et préserver sa compétitivité face à ses concurrents.

 

Dans le cadre de ce projet, et après information de son Comité Central d’Entreprise ce mardi 16 juin 2009, Teleperformance France propose de mettre en oeuvre un plan de mobilité pour 318 salariés travaillant sur ses centres de contact franciliens. De même, un plan de reclassement est prévu pour 122 salariés travaillant sur ces mêmes centres et pour 35 salariés sur celui de Lyon (3e).

 

Des résolutions qui reposent sur un projet d’accompagnement personnalisé

 

Ce plan de mobilité et le programme de reclassement s’accompagnent d’un double engagement de la part de la société Teleperformance France :

 

1.      Vis-à-vis des salariés concernés par le plan de mobilité, le bénéfice d’un accompagnement personnalisé du lieu de départ vers le site d’arrivée portant, notamment, sur la recherche de logement, d’écoles, frais d’installation, accompagnement du conjoint dans sa recherche d’emploi.

 

2.      Vis-à-vis des salariés concernés par le reclassement, l’engagement de faire de leur reclassement une priorité absolue, de les accompagner individuellement tout au long de leur recherche d’emplois et de proposer à chacun une solution adaptée et pérenne au sein de l’entreprise ou à l’extérieur.

 

Maintenir et développer l’emploi dans les régions dynamiques

 

L’implantation à Niort d’un nouveau centre de contact Teleperformance dès septembre 2009 devrait permettre la création de 150 à 300 emplois sur le site.

 

Fidèle à sa culture de responsabilité, la société Teleperformance France réaffirme son engagement solidaire à faire tous ses efforts dans les mois qui viennent pour mener à bien le plan de mobilité et le programme de reclassement des salariés concernés.

 

 




Festival de la combine au C.E : And the winner is…

28052009

Ce jour se tenaient les réunions de mise en place des Comités d’Etablissement, l’élection des membres des bureaux et des représentants au Comité Central d’entreprise de l’UES (CCUES). En voici les résultats et les commentaires que nous en faisons:

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LES SALARIES DEPOSSEDES DE LEURS VOTES !

Le 12 mai, les salariés du périmètre Nord Champagne ont choisi, par leurs votes, de mettre SUD en première position (172 voix) pour les défendre au C.E.

SUD pouvait donc légitimement proposer, aux syndicats affirmant s’opposer à la politique anti sociale de l’empire Teleperformance, un contrat de gestion et une répartition des postes de responsabilité au C.E de Nord Champagne.

Dans cet esprit, SUD avait pris l’initiative d’ouvrir des discussions avec les syndicats CFDT et FO dès l’annonce des résultats des élections au C.E.

Or, sans aucun respect pour les engagements pris, le célèbre syndicat en 4 lettres (qui commence par un C et finit par un T), a scellé dans tous ses votes une alliance avec les amis des patrons de Teleperformance.

Ainsi, la coalition CFTC / CFDT / CGC qui existait lors de la dernière mandature à Teleperformance France a été reconduite à Teleperformance Nord Champagne sous les applaudissements (virtuels) de la Direction.

La CFTC et la CFDT de Nord Champagne se répartissent tous les postes au bureau du C.E, la CFTC raflant même les postes de secrétaire, de trésorier et de trésorier adjoint !

De même, ils s’attribuent tous les postes de représentants au CCUES (2 titulaires, 2 suppléants).

C’est cela leur conception de la démocratie ! ! !

Ailleurs, à TP Grand Sud, la Direction a directement choisi le secrétaire du C.E en utilisant son droit de vote.

Et, devinez quoi ?  Le patron a choisi de faire élire un secrétaire CFTC ! pour barrer la route au candidat de la CGT, soutenu par SUD et FO ! 

ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE ?

Pourquoi feraient ils dorénavant ce qu’ils n’ont pas fait pendant les 3 dernières années ?

Dans le passé, ce type de coalition ne s’est à aucun moment opposé à la « restructurationnite »  aigüe dont souffre la Direction (re-localisation des activités, délocalisation de certaines activités à Tunis, fermetures de sites etc…) et n’a jamais cherché à mobiliser les salariés contre toutes les décisions néfastes pour l’emploi ou pour la santé et la vie au travail des salariés.

Ces équipes ont aussi pratiqué une mauvaise gouvernance du C.E qui s’est traduite par une gestion clientéliste au profit d’une minorité de salariés, qu’il s’agisse des choix en matière de fête de fin d’année à Teleperformance Nord en 2007 ou de l’accès à la billetterie cinéma à TechCity Villeneuve d’Ascq d’octobre 2007 à fin 2008, par exemple.

Tout cela dans une opacité totale et sans rendre de comptes aux salariés, au propre comme au figuré !

Ces mêmes élus CFTC de Teleperformance Nord ont aussi été incapables d’empêcher une des leurs de détourner une partie du budget de fonctionnement du C.E pour son profit personnel en 2007.

Ce même syndicat, encore, a par ailleurs superbement ignoré la grève des salariés du site TP Nord en mai 2008, soutenue seulement par FO et SUD ;  grève qui a quand même permis d’arracher la mise en place de tickets restaurant et une remise à plat du système des primes !

LES SALARIES ONT TOUT A CRAINDRE DE CETTE NOUVELLE-ANCIENNE EQUIPE 

Dès aujourd’hui les élus SUD décident de mettre sous surveillance ceux qui ont pris tout le pouvoir au C.E  et  ils vous informeront systématiquement de leurs choix, de leurs décisions, tout comme ils demanderont des comptes sur le moindre euro dépensé !

Bien évidemment, SUD vous informera également de tous les projets de la Direction et vous consultera sur toutes les négociations des nouveaux Accords d’Entreprise concernant :

L’organisation du travail (plannings, amplitude horaires, délais de prévenance) et sa durée (maximum hebdomadaire, pauses, temps de travail effectif)

Les salaires, le 13ème mois, les primes,

La classification et la promotion

Les arrêts maladie, congés maladie, les congés maternité et  les jours de carence que veut imposer l’entreprise

Le régime de Mutuelle et Prévoyance et la part prise en charge par l’employeur

Mais au delà de l’information et de la consultation par la Direction des élu-es au CCUES et au CE Nord Champagne ; au delà de l’information et de la consultation des salarié-es que pratiquera SUD, rien ne s’obtiendra sans une mobilisation des 8700 salariés qui font désormais partie de Teleperformance France !




Pour que ça change à Teleperformance votez SUD !

10052009

Dans quelques jours, les salarié-es de l’UES de Téléperformance devront pour la première fois depuis la restructuration, (voir depuis leur rachat par TP) voter pour élire leurs représentant-es aux Comités d’établissement et leurs Délégués du personnel.

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Un découpage en 5 comités d’Entreprise disproportionnés (regroupant des établissements éloignés les uns des autres de plusieurs centaines de kilomètre) a été réalisé par la direction du groupe. Ce charcutage favorise une représentation éloignée des préoccupations des salariés. Ainsi que la permanentisation et la collaboration entre les syndicats et la direction puisqu’il y aura de moins en moins de lien entre les élus CE et les salariés. Le cumul des mandats contre lequel nous nous battons n’aidant bien entendu en rien tout cela.

Quoiqu’il en soit, il n’y a aucun doute que ce vote ne passera pas inaperçu pour des milliers de salariés qui pourront ainsi se prononcer sur le bilan de la politique sociale de Teleperformance et porter un regard, sur l’action des syndicats…`

Pour Sud, c’est le bilan “humain” des restructurations avec la fermeture de site entier et un accroissement des délocalisations qui doit être jugé par ce vote. C’est aussi le bilan “social” d’une stratégie industrielle ou encore tout simplement la réalité des conditions salariales et de travail, qui compteront. En clair êtes vous satisfait de ce qui ce passe depuis des années? Pensez vous que le train train quotidien imposé par la direction n’a pas besoin d’un bon coup de pied? Etes vous satisfait de vos augmentations de salaire (sic)? Ou tout simplement, est ce que vous pensez que l’évolution sociale du groupe est positif?

N’est t’il pas temps de lancer un vrai signal à notre direction? Ne serait ce parce qu’il nous semble plus possible d’accepter que d’un côté 116,4 millions d’Euros de bénéfice soir réservé en grande partie aux actionnaires. Alors que nous qui avons créé

la richesse de notre entreprise, soyons “récompensé” par des négociations salariales reportés aux calendes grecques. En effet, les NAO n’auront lieu qu’en fin d’année 2009 puisque les syndicats FO CFDT, CFTC, et CGC ont pensé que ce n’était pas une urgence et que cela pouvait attendre décembre 2009 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le pire réside dans le fait que tout cela ce passe dans une paix sociale royale… Alors allons nous continuer encore longtemps ce manège qui ne favorise qu’une petite partie de la société (les dirigeants et les actionnaires)?

Allons nous regarder les renégociations de nos accords à la baisse sans rien dire? Aujourd’hui, cette réponse vous a appartient, le syndicat Sud propose à l’ensemble des salariés de dire STOP et de s’organiser pour commencer la riposte!

Avec la nouvelle loi sur la représentativité syndicale, vous allez, aussi choisir quel syndicat vous souhaitez soutenir dans l’entreprise. Vous allez choisir qui pourra négocier lors des futurs négociations (il faudra faire plus de 10%). Pareil vous choisirez qui pourra dénoncer ou valider les futurs accords (avec le nouveau seuil de 30% !). Au vu des moyens déployé par la direction de TP pour freiner le syndicat Sud dans c’est élections. Il n’y a pas de doute sur le bulletin de vote que la direction de TP ne désir pas voir dans les urnes. Est ce un hasard? Non et nous le disons clairement votre vote jouera un rôle significatif dans votre avenir.

Vous pouvez choisir entre les syndicats“jumeaux” qui ont derrière le bilan (lourd et significatif sur leur potentiel à changer les choses). Ou de changer radicalement pour un syndicat Solidaires Unitaire et Démocratique et surtout indépendant de la direction.

Ensemble par un bulletin de vote, nous vous proposons de relever la tête de ne plus tendre la joue.




Congés et fractionnement, quels sont vos droits ?

6042009

Jours de congé supplémentaires (jours de fractionnement)

Il est attribué au salarié des jours de congé supplémentaires lorsqu’une fraction des congés principaux (c’est-à-dire hors 5e semaine) est prise en dehors de la période légale des congés (c’est-à-dire en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre).

Le droit aux jours supplémentaires naît du seul fait du fractionnement, que ce soit le salarié ou l’employeur qui en ait pris l’initiative (cass. soc. 26 mars 1997, n° 1486 D).

Nombre de jours supplémentaires pour fractionnement
Reliquat de congés au 1er novembre (1) Jours supplémentaires de fractionnement
  6 jours 2 jours
Jours ouvrables    
   
  3 à 5 jours 1 jour
(1) Hors cinquième semaine.

 

A ce jour voilà vos droits :

L’employeur a t-il le droit de refuser au salarié ses jours de congés supplémentaires ?

En principe, les jours de congés supplémentaires sont obligatoirement dus et ce, que le fractionnement ait été proposé par l’employeur ou demandé par le salarié.

Toutefois, en pratique, l’employeur peut soumettre son accord à l’attribution du congé hors période légale à condition que le salarié concerné renonce au bénéficie des jours supplémentaires pour fractionnement. C’est à l’employeur d’apporter la preuve de la renonciation du salarié au bénéfice des jours de congés supplémentaires.

Remarque : Cette renonciation doit résulter soit d’une convention collective ou d’un accord d’établissement ; soit d’un accord écrit du salarié (renonciation expresse).

En effet, il est prudent que l’employeur obtienne du salarié une renonciation écrite individuelle aux jours de congés supplémentaires pour fractionnement. La renonciation du salarié doit être expresse et individuelle (Cass. Soc. 19-07-1986).

Les jeunes salariés bénéficient-ils de jours de congés supplémentaires ?

Les jeunes travailleurs et apprentis âgés de moins de 22 ans au 30 avril de l’année en cours et n’ayant pas travaillé pendant toute l’année de référence ont droit à leur demande à un congé de 30 jours ouvrables et ce, quelque soit leur ancienneté dans l’entreprise.

Toutefois, ce congé n’est indemnisé que partiellement. En effet, les jours de congés dont bénéficient les jeunes salariés en plus de ceux « réellement » acquis au cours de la période de référence ne sont pas indemnisés. Les jeunes salariés ne perçoivent qu’une indemnité correspondant aux jours de congés acquis au cours de la période de travail effectif. Ainsi, par exemple, au 30 avril, un jeune salarié peut bénéficier de 30 jours de congés mais il ne sera indemnisé que pour 8 jours si son contrat de travail a débuté le 1er février.

Enfin, pour préparer les épreuves du diplôme ou du titre prévu par le contrat d’apprentissage, l’apprenti bénéficie d’un congé supplémentaire indemnisé de 5 jours ouvrables, devant être pris dans le mois précédant les épreuves.

Les jeunes mères de familles bénéficient-elles de jours de congés supplémentaires ?

Les femmes salariées ou apprenties âgées de moins de 21 ans au 30 avril de l’année précédente bénéficient de 2 jours de congé supplémentaires par enfant à charge de moins de 15 ans au 30 avril de l’année en cours.

Remarque : Un enfant à charge ouvrant droit à congé supplémentaire est un enfant de moins de 15 ans vivant au foyer de la salariée (mariée ou célibataire) et dont elle assume la charge effective et permanente. Ce congé supplémentaire s’ajoute au congé légal de 30 jours. Il est réduit à 1 jour si le congé légal n’excède pas 6 jours. Si la salariée bénéficie d’un congé conventionnel plus long que le congé légal, elle ne peut pas cumuler le congé supplémentaire de jeune mère de famille avec ce congé conventionnel.


Références juridiques : Articles L. 223-8 et suites du code du travail

 

A lire aussi :

- Congés Payés: comprendre les jours de fractionnements

 

 




35 heures: La langue de bois au service du MEDEF

24062008

http://www.dailymotion.com/video/x5w4la

 

 

 







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